Théodore Géricault (1791-1824)


Théodore Géricault  (1791-1824)
 Cavalier blessé quittant le fe , 1814
 Musée du Louvre
C'est entre 1812 et 1818, au plus fort des batailles impériales, que Géricault a peint ses plus beaux portraits équestres, ceux des maréchaux et généraux du 1er Empire. mais aussi - fait plus rare - ceux des simples soldats.
Pourtant les choses avaient mal commencé pour lui puisqu'en mai 1812, Vivant Denon, le directeur du musée Napoléon, l'avait exclut pour inconduite. Qu'à cela ne tienne, Géricault confiant dans sa bonne étoile et dans son génie, loua une arrière-boutique sur le boulevard Montmartre et peignit Portrait équestre du lieutenant Dieudonné en cinq semaines, d'un seul jet, avant de le présenter au Salon. Le peintre Jacques-Louis David, en découvrant l'œuvre de Géricault, aurait dit : « D'où cela sort-il ? Je ne reconnais pas cette touche ! ».  Avec ce seul tableau, Géricault reçoit la médaille d'or du Salon à 21 ans. Célèbre désormais, il s'installe au 23 de la rue des Martyrs, non loin de Carle et Horace Vernet.

Blog de Jean-Jacques Handali

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Albe, le cheval d’Henri IV

Rosa Bonheur (1822 – 1899)

Le Cheval Volant de Gansu, IIe siècle

Eugène Delacroix (1798-1863) - Cheval sauvage terrassé par un tigre

Eugène Delacroix (1798-1863) - Tigre attaquant un cheval, aquarelle , 1826,

Théodore Géricault (1791-1824 Cheval arabe blanc gris

Eugène Delacroix (1798-1863) - Chevaux sortant de la mer

Théodore Géricault (1791-1824) - Tête de cheval blanc