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Affichage des articles du février, 2019

Rosa Bonheur (1822 – 1899)

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Rosa Bonheur (1822 – 1899) - Le cheval blanc Marie-Rosalie Bonheur, dite Rosa Bonheur  est une artiste peintre et sculptrice française, spécialisée dans les scènes de genre avec des animaux, la peinture et la sculpture animalière. La gloire qu'elle connait de son vivant faiblit rapidement après sa mort ; sa peinture est trop éloignée des tendances modernes. À partir de 1980, des publications biographiques l'associent aux débuts du féminisme en raison de la vie très émancipée qu'elle mena. Blog de Jean-Jacques Handali

James Seymour (1702–1752)

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James Seymour (1702–1752) - The stables and two famous running horses belonging to his grace Artiste autodidacte, James Seymour est né à Londres où  son père était un artiste amateur et marchand d'art. Les  relations paternelles (banquier, orfèvre et diamantaire) permirent  au jeune Seymour de se former aux arts auprès  de nombreux artistes de premier plan de son temps. Le goût que Seymour avait pour l'art n'avait d'égale que son amour des chevaux. Il a commencé à fréquenter les hippodromes très tôt et s'est immergée a fond dans sa passion en dessinant, peignant mais aussi en possédant et en  élevant des chevaux  de course.  Au fil du temps, le travail et la renommée de Seymour se trépandirent  dans toute l' Europe et  jusqu'en Amérique . Bien que son amour des courses de chevaux l’ait finalement ruiné, Seymour figura toujours parmi les plus importants artistes équestres et sportif de son temps.  John Wootton et Peter Tillemans sont considérés

Ludwig Koch (1866-1894) - La courbette

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Ludwig Koch (1866-1894) - La Courbette La courbette est une figure équestre appelée aussi Air de manège.   Pour exécuter la courbette, le cheval se dresse vers le ciel, antérieurs ployés ; le cavalier garde sa position et se retrouve en arrière de la verticale.  La courbette , la croupade et la cabriole sont exécutées par le Cadre Noir de Saumur.  L'École Espagnole de Vienne pratique notamment la pesade, la ballottade . Blog de Jean-Jacques Handali

Justus Sustermans (1597 - 1681) Portrait équestre de Ferdinand II de Médicis

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Justus Sustermans (1597 - 1681), Portrait  équestre de  Ferdinand II de Médicis en costume polonais avec un sabre ca. 1622. Lorsque l'on évoque la splendeur des Médicis et le faste de leur cour florentine, on n'a plus vraiment idée de nos jours de ce que cela représentait exactement. Ce portrait équestre du jeune Ferdinando II de Médicis (1610-1670)  à l'âge de 12 ans en donne un assez exact aperçu  avec ce magnifique  cheval blanc dont la chevelure s'étend en drapé jusque sur la croupe arrière.  Lorsque le peintre Justus Sustermans peint ce portrait de Ferdinando  II, fils de Cosme II de Médicis et de Marie-Madeleine d'Autriche, le  jeune garçon est orphelin depuis 2 ans déjà  et devra demeurer pour sept années encore sous la régence de sa mère puis de sa grand-mère, Christine de Lorraine.  La chose qui  lui donna le plus de satisfaction était la science. Élève de Galilée, puis de ses disciples Torricelli et Viviani, il fonda l'Académie d'Expérimenta

Frederic Remington (1861-1909)

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 Frederic Remington (1861-1909), Indians Simulating Buffalo, 1908, Oil on canvas, Toledo Museum of Art Dans ce tableau le peintre  décrit une ruse bien connue des indiens Sioux consistant à se faire passer, aux yeux d'un observatoire lointain,  pour des bisons  ! Leur position, couchés sur l'avant du cheval et le fait qu'ils soient entièrement recouvert eux mêmes d'une peau de bisons rend l'illusion encore plus parfaite et leur permet d'observer en toute tranquillité sans que qui que oit se doute q'iil est observé. Et c'est précisément le cas de la caravane de pionnier que l'on voit passer loin dans la plaine,  à droite du cadre.   Alors qu'il est devenu mondialement célèbre pour ses descriptions de la vie dans l'Ouest américain,  en peignant aussi bien les cow boys que les indiens et leurs chevaux,  Frederic Sackrider Remington  'ne s'est rendu dans cette région des Etats Unis qu'à deux ou trois reprises, en y restan

Eugène Delacroix (1798-1863) - Tigre attaquant un cheval, aquarelle , 1826,

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Eugène Delacroix (1798-1863), Tigre attaquant un cheval, aquarelle , 1826,  Musée du Louvre  Paris Ce thème du cheval attaqué par le tigre qui a été traité plusieurs fois par Delacroix  (cf. la publication déjà postée sur ce blog ) il dira même pour expliquer sa prédilection pour cette thématique :  « Les hommes sont des tigres et des loups animés les uns contre les autres pour s’entre-détruire », . Ici  ce thème fourni au peintre l'opportunité d'un exercice de style magistral, en particulier dans media délicat et instable qu'est l'aquarelle. Et magistral, Delacroix l'est en effet  dans sa capacité à fixer l’énergie de ce fauve bondissant, tout en tension, dynamisme, concentration, violence et  agressivité. Inspiré par les lions de l’Atlas, Delacroix visitait la ménagerie du Jardin des Plantes, et selon l’exposition ne dédaignait pas de prendre pour modèles ses gros chats dont il analysait dans le detail  les moindres  mouvements... Blog de Jean-Jacques H

Sir Hercules (1826-1855)

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Sir Hercules (1826-1855) Sir Hercules (1826-1855) était un cheval de race pur-sang irlandais puis fut plus tard un géniteur très prolifique. Sir Hercules descendait du grand père Whalebone, vainqueur du Derby, et de Peri (1822) par Wanderer. Peri a été élevée à Whalebone à l'âge de trois ans et Sir Hercules, son premier poulain, est né en 1826 au Petworth Stud. Sir Hercules était un demi-frère de Langford (de Starch), exporté comme étalon en Amérique. Sir Hercules fut acheté par Hercules Landford Rowley,  deuxième baron Langford de Summerhill en 1831 et a été mis a la retraite au  haras de Langford à Summer Hill dans le comté de Meath, en Irlande. On estima sa valeur de départ, à 10 £ (l'équivalent de 830 £ de 2016). Sir Hercules a eu une influence déterminante sur le recrutement futurs des chevaux de courses à plat et de  steeple chase. Ses descendants males et femelles  ont eu un impact profond sur les lignées de chevaux en Australie, en Angleterre, en Irlande, aux

Highflyer (1774 - 1793)

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Highflyer (1774 - 1793) était un pur-sang légendaire car invaincu,  qui a vécu du 18ème siècle. Elevé par Sir Charles Bunbury, le poulain fut élevé à Great Barton en 1774. Le père de Highflyer était l'e mythique Herod, l'un des étalons de base du classique Pur-Sang.  Sa mère, Rachel (1763) était issue de Blank et d'une jument issue de Regulus, cumulant au passage, quelques consanguinités. Highflyer était un étalon baie qui portait encore en lui nettement  les caractéristiques du cheval  arabe, avec une construction générale légère, une petite tête raffinée et légèrement bombée, un cou arqué, un dos court, une croupe relativement plate et une queue dressée.  Son arrière train extrêmement puissant aurait pu laisser imaginer à ses propriétaires et entraineurs le cheval d'exception qu'il fut. Highflyer a couru 14 fois et a terminé sa carrière, invaincu. Blog de Jean-Jacques Handali