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Affichage des articles du octobre, 2017

René Princeteau (1843-1914)

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 René Princeteau (1843-1914), Chevaux et cavaliers Le peintre animalier français René Princeteau, né dans une riche famille de notables de la région de Toulouse, est sourd de naissance. Il étudie à l'Institut national de jeunes sourds de Paris. Après avoir suivi des cours de sculpture à Bordeaux avec Dominique Fortuné Maggesi, il s’inscrit en 1865 à l’Ecole impériale des beaux-arts à Paris, où il étudie sous la direction d’Auguste Dumont.  Il loue un atelier au 235 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Ami d’Alphonse de Toulouse-Lautrec, il a d’abord comme élève son frère Odon puis devient le premier maître d'Henri de Toulouse-Lautrec dès 1871. Pendant la Guerre de 1870, il s'engage dans l'artillerie de l'armée de la Loire. Le peintre accumule alors dans ses carnets beaucoup de notes et de dessins. Il accède à la notoriété avec ses peintures de chevaux au Salon de 1885. Il réalise de nombreux tableaux de chasse à courre, de courses, ainsi que des paysages et

Benozzo Bozzoli (1420-1497)

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Benozzo Bozzoli (1420-1497), Chapelle des mages, détail Les deux figures représentées sur cette partie de la fresque de la Chapelle des Mages qui orne l'étage noble du Palais Medici-Riccardi à Florence, sont celles de deux hauts dignitaires : Sigismondo Pandolofo Malatesta (à gauche) et Galéas Marie Sforza (à droite), respectivement seigneurs de Rimini et de Milan qui étaient dans ces années-là, les invités des Médicis, et sont représentés ici pour célébrer les succès politiques de la maison de Medicis.  La précision de la reproduction des détails d'anatomie de leurs deux chevaux (les plis de la peau entre les pattes avant) en font une des réprésentations équestres les plus abouties de la Renaissance.  Le cycle de fresques représentant le Cortège des Mages est la première décoration qui complète l'édifice de Michelozzo et demeure le chef-d'oeuvre incomparable du peintre florentin Benozzo Gozzoli (1420-1497) ou Benozzo di Lese di Sandro qui fut un éléve de Fra

Franz Adam (1815-1886)

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Franz-Adam (1815-1886),  Pferde portrait Après la guerre franco-allemande de 1870, Franz Adam s'intéresse beaucoup à un genre nouveau : la peinture sportive... et notamment la peinture des chevaux de course. Sa peinture prend un nouvel essor et ses portraits de chevaux de course deviennent plus fréquents que ses premières peintures de batailles pour lesquelles il reste néanmoins célèbre encore aujourd'hui.  

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)

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Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), Artilleur sellant son cheval Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) n'est pas particulièrement connu pour ses peintures animalières ou ses portraits équestres bien qu'il peignit énormément de scènes de cirque à partir de 1880.  C'est le peintre sourd-muet René Princeteau, grand ami de la famille des comtes de Toulouse-Lautrec et grand peintre animalier du 19e siècle qui enseigna l'art du dessin au jeune Henri et lui communiqua sa passion des animaux, du cirque et des chevaux. Le peintre de la nuit parisienne, des bars et des bordels, fut donc aussi le peintre du cirque et, dans une moindre mesure, celui des chevaux. Cette scène de caserne - très peu connue - où l'on voit un artilleur sellant son cheval fait figure d'exception dans l'oeuvre de Toulouse Lautrec ; on y perçoit l'admiration du peintre  - que son corps mutilé par la consanguinité et les accidents faisait énormément souffrir -  ressentie pour ce g

François Clouet (1510-1572)

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  François Clouet (1510-1572), Portrait équestre de Henri II, roi de France,  circa 1540 François Clouet (1520-1572), continue l’œuvre de portraitiste de son père, Jean Clouet (1480-1541). Son art présente beaucoup d'analogie avec le style dont son père a été l’inventeur : même sobriété, même concentration sur la recherche de ressemblance et même soin d'éviter tout détail superflu.  On peut ainsi parler pour les portraits de cour de la formule « Clouet » qui ne changera pas durant des décennies. Ce portait équestre est celui d'Henri II, deuxième fils de François Ier et de Claude de France, qui devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné en 1536. Sacré roi de France le 26 juillet 1547 à Reims, il prend comme emblème le croissant de lune, qui est, depuis toujours, celui de la maison d'Orléans à laquelle il appartient. En effet contrairement à une légende encore bien établie  aujourd'hui, le croissant de lune n'est pas l'emblème de

Paolo Uccello (1397-1475)

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Paolo Uccello (1397-1475), St Georges terrassant le Dragon, 1456, National Gallery (Détail) Paolo Uccello (1397-1475), St Georges terrassant le Dragon, 1456, National Gallery Paolo Uccello (1397-1475) a beaucoup représenté les chevaux, généralement dans des scènes de bataille à la composition géométrique et aux couleurs tranchées.Tout au long de sa vie, il fait de ses recherches sur la perspective une vraie passion allant parfois jusqu'à l'obsession, ce qui lui vaudra les critiques de ses contemporains et son surnom, Uccello (« oiseau »), sans doute pour ses lubies, son étourderie. et son obstination  Il utilise souvent le raccourci pour traiter les formes et joue de cette technique jusqu'à donner un caractère fantastique à certaines de ses œuvres. Paolo Uccello finit ses jours en 1475 « seul, excentrique, mélancolique et pauvre ». Ses réprésentations de chevaux restent parmi les plus émouvantes de la  période de Renaissance. 

Cabriole à la main - Cadre noir de Saumur

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Lieutenant-cololel Margot- Cabriole à la main - Cadre noir de Saumur   Dans la « cabriole » pratiquée tant à Saumur qu'à l'École de Vienne, le cheval au terre-à-terre lève haut l'avant-main, quitte le sol par la détente de ses postérieurs et détache avec force une ruade, postérieurs tendus horizontalement imitant le saut du cabri.  C'est le saut le plus classique conservé au Cadre noir. La cabriole fait partie des  " airs relevés "