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Affichage des articles du juillet, 2017

Johann Georg von Hamilton (1632-1737) - La Courbette

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 Johann Georg von Hamilton - A black horse performing the Courbette La Courbette représentée dans ce portrait équestre fait partie des " airs relevés" ou  figures de dressage de Haute école au cours desquelles le cheval quitte le sol, soit seulement au niveau de son avant-main (« levade » ou « pesade ») soit en totalité (« balotade », « cabriole »…). Particulièrement techniques, les airs relevés sont enseignés et codifiés depuis la Renaissance. De nos jours, les académies d'équitation comme le Cadre noir et l'Ecole espagnole de Vienne les présentent en spectacle. La plupart des chevaux ne peuvent en général apprendre qu'un seul mouvement aérien lors de leur formation à cause de leur difficulté. Concernant la Courbette, en particulier, au Cadre noir le cheval se dresse directement vers le ciel, antérieurs ployés et non en partant de la pesade comme elle l'était à l'École de Versailles. Le cavalier garde sa position et se retrouve en arrière de la vert

Francisco de Goya (1746-1828)

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Francisco de Goya (1746-1828) Equestrian portrait of Dona Maria Teresa de Vallabriga, 1783 Uffizi Firenze Doña María Teresa da Vallabriga porte un chapeau à plumes et un corsage à volants  dans ce portrait équestre de 1783. Elle monte "en amazone". Au 16e siècle, Brantôme attribue à Catherine de Médicis l'introduction de la fourche supérieure de la selle d'amazone. Jusqu'à cette époque, les femmes montaient avec leurs jambes disposées d'un même côté du cheval et assises sur une selle nommée sambue, les pieds reposant sur une planchette. Cette assise instable leur interdisait d'autre allure que le pas. L'innovation de Catherine de Médicis qui put ainsi montrer ses belles jambes dont elle était fière, permit donc aux femmes de rester en selle quelle que fût l'allure du cheval, et par conséquent de suivre les chasses. Elle nécessita le port d'un caleçon long, ce qui suscite de nombreuses polémiques. Maria Teresa de Vallabriga y Rozas se

Les chevaux ailés de Tarquinia

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Chevaux ailés étrusqes - Tarquinia (4e av JC) -   Museo archeologioco Tarquiniense   L'ensemble dit des   "chevaux ailés de Tarquinia" , conservé aujourd'hui au Musée archéologique national de Tarquinia, provient de l'Ara della Regina (« Autel de la Reine »), du fronton d'un temple de l'ancienne acropole étrusque de Tarquinia sur la colline de Civita (IVe ou IIIe siècle av. J.-C). D'influence hellénistique, il a été réalisé en terracotta en haut-relief et était probablement peint mais sa restauration n'en laisse pas de trace aujourd'hui. L'œuvre a été rendue célèbre par le roman Les Petits Chevaux de Tarquinia de Marguerite Duras  paru en 1953.

Franz Adam (1815-1886)

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Franz Adam (1815-1886) -  Spearmint Franz Adam est un peintre et lithographe allemand connu pour ses scènes de batailles et ses portraits de chevaux. Pendant la première guerre d'indépendance italienne de 1849, à laquelle il assiste aux cotés de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche, il dessine ses premières études de champs de bataille qu'il publie en lithographies dès 1850. C'est ainsi qu'il peint  La bataille de Custoza (1848) et  La bataille de Timișoara   de même que  plusieurs portraits équestres grandeur nature. Après avoir assisté à la Campagne d'Italie de 1859 dans le nord du pays, il s'installe à Munich, où il peint La bataille de Solférino et l e Retrait des Français de Russie . Après la guerre franco-allemande de 1870, il s'intéresse beaucoup à un genre nouveau : la peinture sportive... et notamment la peinture des chevaux de course. Sa peinture prend dès lors un nouvel essor et ses portraits de chevaux de course deviennent

Johann Georg von Hamitlon (1700-1710)

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Johann Georg von Hamitlon (1700-1710) -  Portrait équestre du Prince Adam-Franz zu Schwarzenberg exécutant une figure de voltige Johann Georg de Hamilton  était un peintre du XVIIIe siècle originaire du Dus des Pays-Bas (actuellement Belgique) - surtout actif en Autriche. Il est né à Bruxelles, fils du peintre écossais James von Hamilton qui était assez célèbre dans cette partie de l'Europe et lui a enseigné son art. А partir de 1689, il devient peintre officiel de la cour а Vienne. Il est surtoutconnu pour ses tableaux de cènes de chasse ( comme son frère Philipp Ferdinand)  et pour ses portraits équestre. Dans ce  tableau le Prince de Schwarzenberg, exécute  " un air de manège " connu sous le nom de Cabriole ou Capriole.   La cabriole designe un saut que le cheval exécute lorsque, étant en l’air, le devant et le derrière à la même hauteur, il détache la ruade.   " La cabriole diffère de la croupade et de la ballottade, en ce que cet air de manège est plus éle

Alexis L'Hotte (1825-1904)

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Adam Robert - Portrait du colonel Alexis L'Hotte (1825-1904) en 1864,  alors Ecuyer en chef puis Commandant  de l'Ecole Nationale d'Equitation (ENE) de Saumur. Alexis L'Hotte, plus connu sous l'appellation de général L'Hotte, fut  écuyer en chef du Cadre noir avant d'en être le commandant. Il est notamment à l'origine de cette célèbre doctrine de l'équitation de tradition française : « Calme, en avant, droit » dite doctirne du Cadre Noir.  Né à Lunéville, Alexis L'Hotte entrer à Saint-Cyr à 17 ans. Deux ans plus tard, il entre à l'école de cavalerie de Saumur.  Nommé au commandement de la section de cavalerie de Saint-Cyr, il est remarqué par l'empereur Napoléon III, ce qui lui vaudra en 1864 sa nomination au poste d'écuyer en chef à Saumur (dessin publié ci dessus) . Sa première décision fut de bannir le travail de haute école sauf pour ses chevaux personnels.  Il participe avec le manège de Saumur au premier concours de la

Francisco de Goya (1746-1828)

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Francisco de Goya (1746-1828) - Sketch for Equestrian Portrait of Manuel Godoy, Duke of Alcudia, 1794  А partir de 1794,  fort de son statut de Premier Peintre de la Chambre , Goya reprend ses portraits de la noblesse madrilène et d'autres personnalités remarquables de la société de son époque qui inclut désormais  des représentations de la famille royale, de laquelle il avait déjà fait les premiers portraits en 1789 : Charles IV en rouge , Carlos IV de cuerpo entero (« Carlos IV en entier ») ou encore Maria Luisa de Parma con tontillo (« Marie-Louise de Parme avec un drôle »). Sa technique a évolué, les traits psychologiques du visage sont plus précis et il utilise pour les tissus une technique illusionniste à partir de tâches de peinture qui lui permettent de reproduire а une certaine distance des brodés d'or et d'argent, et des tissus de types divers.  Il réalise à cette époque de nombreux portraits de très grande qualité dont ce Portrait du Duc d'Alcuida à