A l'oreille des chevaux

Théodore Géricault  (1791-1824), Trompettiste cavalier de la Garde Impériale de Napoleon 1er, The National Gallery of Art Washington  C'est entre 1812 et 1818 que Géricault peint ses plus beaux portraits équestres, ceux des maréchaux et généraux du 1er Empire. mais aussi - fait plus rare - ceux des simples soldats (les grognards). Pourtant les choses avaient mal commencé pour lui puisque en en mai 1812, Vivant Denon, le directeur du musée Napoléon, l'avait exclut pour inconduite. Qu'à cela ne tienne, Géricault confiant dans sa bonne étoile et dans son génie, loua une arrière-boutique sur le boulevard Montmartre et peignit Portrait équestre du lieutenant Dieudonné  en cinq semaines, d'un seul jet, avant de le présenter au Salon. Le peintre Jacques-Louis David, en découvrant l'œuvre de Géricault, aurait dit : « D'où cela sort-il ? Je ne reconnais pas cette touche ! » .  Avec ce seul tableau, Géricault reçoit la médaille d'or du Salon à 21 ans. Célèb

Sir Archy (1805-1833) by M. Stainforth Sir Archy (1805–1833)  fut un des chevaux américains les plus peints de son temps.  Sir Archy était un cheval de race "pur - sang" américain considéré comme l'un des meilleurs chevaux de course de son époque et, plus tard, un étalon remarquable.  Né et élevé en Virginie par deux Américains, le capitaine Archibald Randolph et le colonel John Tayloe III, Sir Archy était le fils du célèbre  Diomed,   premier vainqueur du Derby  d'Epsom  et d' une jument aveugle nommée Castianira.  Sir Archy remporta, comme son père, de nombreuses victoires et fit gagner beaucoup d'argent à ses propriétaires, puisque ces gains  furent  estimés, pendant ses meilleures années à 76 000 $ ! L'étalon fut connu sous le surnom de  Godolphin Arabian of America , signifiant ainsi que son influence sur le pur-sang américain, était aussi importante que l'influence de  Godolphin Arabian  sur la reproduction des pur- sang européens.

Diomed (1777- 1780)  peint  par John Nott Diomed (1777- 1780), était un cheval de race pur-sang anglais qui avait remporté la course inaugurale du Derby en 1780. Il fut par la suite un étalon  très recherché principalement  aux États-Unis. Parmi les 11 victoires Diomed, 10 furent remportés de façon consécutives,  ceci incluant la première édition du Derby d'Epsom en 1780. Durant ces premières années de sa vie,  Diomedf ut considéré comme le meilleur poulain vu en Grande - Bretagne depuis Eclipse. Apres ses 11 victoires, il fut  autorisé à se reposer pendant quelques temps mais son retour aux courses fut décevant ; ce n'était plus le même cheval. Parfois, il gagnait et parfois, il ne gagnait pas, et quand il ne gagnait pas il était carrément dernier.  Sa dernière victoire fut  King's Plate sur une distance de quatre miles. Il fut tres rapidement vendu aux Etats Unis où il fit une grande carrière d'etalon. Les honoraires  de ses saillies augmentèrent avec

 John Ferneley  (1782–1860), Lord Henry Bentinck's chestnut hunter 'Firebird', and 'Policy', a foxhound, in a loose box  Ce tableau fut commandé au peintre de scènes de chasse et de chevaux John Fernley directement apr par  Lord  Henry Bentinck,  qui le légua à son fils  William Bentick, 5th Duke of Portland, lequel le conserva ainsi que ses descendants à Welbeck Abbey, Nottinghamshire, jusqu'en 2006.  Fernley quand a lui se rendit célèbre par ce genre de tableau qui ne se contenait pas de peindre les chevaux dans un paysage mais qui les entourait d'une mise en scène précise.  Blog de Jean-Jacques Handali

Henri de Toulouse- Lautrec ( 1864-1910),  Au  Cirque Fernando, 1888, The Norton Simon Museum. Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)  peignit énormément de scènes de cirque à partir de 1880. Parmi les sujets qu'il représenta  le plus :  les écuyères  et leurs chevaux qui cristallisaient deux de ses centres d'interêts principaux.  C'est le peintre sourd-muet René Princeteau, grand ami de la famille des comtes de Toulouse-Lautrec et grand peintre animalier du 19e siècle qui enseigna l'art du dessin au jeune Henri et lui communiqua sa passion des animaux, du cirque et des chevaux. Le peintre de la nuit parisienne, des bars et des bordels, fut donc aussi le peintre du cirque et, dans une moindre mesure, celui des chevaux. Blog de Jean-Jacques Handali 

John Boultbee (1753-1812), Highflyer Highflyer (1774-1793) était un étalon de course qui eut une grande influence sur la race du pur-sang anglais. Il est considéré comme l'un des 4 étalons du 18e siècle à l'origine de la race telle qu'on la connait aujourd'hui, avec Herod, Matchem, et Eclipse.

 Eugène Delacroix (1798-1863),  Etude de cheval blanc, Musée d'Orsay Paris Eugène Delacroix a  témoigné  tout au long sa vie de sa fascination pour le spectacle équestre et les chevaux. Il leur réserve une large place dans sa correspondance et une partie non négligeable de son oeuvre leur est consacré. Il fut particulièrement fasciné par la fougue des chevaux arabes qu'ils observa pour la première fois lors de son séjour au Maroc et qui mèneront à son célèbre tableau conservé au  Musée d'Orsay à Paris,  Chevaux arabes se battant dans un étable .  Blog de Jean-Jacques Handali

 John Ferneley  (1782–1860) Filigree and her Daughter Cobweb, with Foals in a Landscape  Cobweb (1821-1848) était une jument  pur-sang britannique  qui fut rarement vaincue en course. Elle a remporté deux courses de la British Classic à 3 ans et est devenue une poulinière extrêmement convoitée par la suite. La carrière de Cobweb s'est déroulée en trois courses au début de 1824. Elle a ensuite remporté les 1000 Guinées de l'hippodrome de Newmarket et les Oaks Stakes de l'hippodrome d'Epsom Downs avant de prendre sa retraite. Cobweb a produit trois grands gagnants, dont Bay Middleton, vainqueur du Derby, et plusieurs autres chevaux de course performants. Grâce à sa fille Clementina, elle est l'ancêtre directe de nombreux champions des XIXe et XXe siècles. Blog de Jean-Jacques Handali

Franz-Adam (1815-1886),  Flying Fox, winner of the Derby 1899 Flying Fox (1896-1911) fut un cheval de courses de légende dont la valuer fut estimée à million de Francs-or, record pour un étalon à cette époque. Né dans l'élevage d'Eaton Stud près de Chester, propriété du 1er Duc de Westminster, ce poulain réputé extrêmement difficile réussit une brillante carrière sous la houlette de John Porter, considéré comme le plus grand entraîneur de l'ère victorienne, et la monte du jockey Morny Cannon. Lauréat de trois de ses cinq sorties à 2 ans, il resta invaincu à 3 ans, devenant le huitième détenteur de la triple couronne britannique, et accumulant 1 012 125 Francs de gain pour la seule année 1899. Le 1er Duc de Westiminster décéda fin 1899 et son écurie de course fut en partie dispersée aux enchères publiques en Angleterre. Flying Fox fut mis en vente le 7 mars 1900 et acquis, au nez et la barbe d'une prestigieuse assemblée, dont faisait partie le Prince de Galles

Eugène Delacroix (1798-1863)-  Chevaux sortant de la mer, 1860 -   The Phillips Collection Eugène Delacroix a  témoigné  tout au long sa vie de sa fascination pour le spectacle équestre et les chevaux. Il leur réserve une large place dans sa correspondance et une partie non négligeable de son oeuvre leur est consacré. Il fut particulièrement fasciné par la fougue des chevaux arabes qu'ils observa pour la première fois lors de son séjour au Maroc et qui mèneront à son célèbre tableau conservé au  Musée d'Orsay à Paris,  Chevaux arabes se battant dans un étable .  Blog de Jean-Jacques Handali