Phidias (v. 490 – av. 430)




 Phidias - Cavaliers. Plaque II de la frise Ouest du Parthénon, vers 447-433 av. J.-C.- British Museum, Londres.

Les premiers artistes а témoigner d'une véritable recherche anatomique sont les Grecs, durant l'époque classique, la perfection étant matérialisée par le sculpteur Phidias, qui Ve siècle av. J.-C., représente des chevaux sur les frises du Parthénon, peut-être pour célèbrer la victoire de Marathon. Les muscles et les veines des animaux sont apparents, la position est étudiée. Le thème de la sculpture, intemporel, est celui de la maîtrise de l'humain sur le cheval.
Ses bas-reliefs sont remarquables par la rigueur de leur composition, et leur souci de rythme : se détachant du statisme des grandes frises orientales, Phidias introduit dans les scènes des contrepoints (personnages retournés, à contre-courant) et joue sur les lignes courbes, divergentes et convergentes.  La minutie des représentations fait de chacun des sujets de véritables sculptures.

Les Grecs crйent aussi le sarcophage de Sidon, conservй а Constantinople16, puis des frises et une sculpture йquine remarquables, datйes de - 350, et retrouvйe dans les ruines du mausolйe d'Halicarnasse. Autrefois attelй а un quadrige avec trois autres chevaux semblables, l'ensemble avait sans doute pour but de permettre symboliquement а l'вme du mort de gagner le ciel20. Les monnaies de Syracuse, 500 ans avant notre иre, sont restйes le dernier mot de l'йlйgance йquestre antique16.

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