Frederic Remington (1861-1909)
Frederic Remington (1861-1909), The Hussard, 1893, Museum of Fine Arts Houston |
Dans l'armée française, les hussards apparaissent en 1637 lors de la Guerre de Trente Ans, mais ils ne forment une arme distincte dans la cavalerie qu'en 1776.
Dans l'armée polonaise, contrairement aux autres armées, les hussards évoluèrent pour devenir une cavalerie lourde.
Le terme est un emprunt au hongrois Huszár (hu) qui signifie « vingtième » parce que, dans les guerres contre les Turcs, chaque village devait procurer un homme équipé sur vingt manses (une unité de mesure médiévale des terres).
Les hussards furent avant tout employés pour la reconnaissance et les raids pour approvisionner l'armée en marche. Au combat, leur fonction était également de harceler l'ennemi, de s'emparer des batteries d'artillerie ou de pourchasser les troupes en débâcle.
Avec le temps, ils devinrent une troupe d'élite à l'uniforme coloré. Leur armement laissa de côté la lance pour la carabine légère et les pistolets ; le sabre fut conservé et acquit même le statut d'élément caractéristique du hussard descendu de cheval. Il pend en effet très bas derrière les jambes, et les courroies qui le retiennent supportent aussi la sabretache (pochette plate ornée de l'emblème du régiment).
Plus tard les hussards ont été reconvertis en unités d'honneur ou en unités cuirassées. Aujourd'hui les armées française, britannique et belge conservent des unités dites « de hussards » dans leurs forces blindées.
Le peintre Frédéric Remington qui se spécialisa dans la description de l'Ouest américain représente avec une exactitude absolue le moindre détail de l'uniforme et de la monture de ce corps d'élites.
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